La jeune Rosine à l’école
S’en allait gaiement un matin.
Un vieillard, que la faim désole,
Se présente sur son chemin.
« Oh ! lui dit-il, Chère petite,
Un liard pour acheter du pain ! »
Elle ouvre sa bourse bien vite,
Mais point d’argent ! Ah ! quel chagrin !
Que fait Rosine ? Bonne et sage
Rosine montre alors son cœur,
Prends son déjeuner, le partage
Avec l’homme dans la douleur.
« Tenez vieillard, je vous soulage »
Dit-elle, autant que je le peux.
J’en voudrais avoir davantage,
Car vous êtes bien malheureux. »
Puis, elle poursuit sa route,
A voir son air joyeux, content,
Tout bas elle disait, sans doute :
« Comme un bienfait est doux pourtant ! »
Sources : Poèmes à l’usage de l’enfance, Jèr.van Alphen.
© Alain Michel Regards et Vie d'Auvergne.
Le blog de ceux qui aiment l'Auvergne et de ceux qui ne la connaissent pas.
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