Adieux à dix neuf cent six.
An dix neuf cent six, tu quittes,
Pour n'y jamais plus revenir,
La Terre. Pour moi tu mérites
De rester dans mon souvenir.
Car, c'est au cours de ton année,
Que j'ai connu les vrai bonheur.
La femme si longtemps aimée
M'a laissé lui ouvrir mon cœur.
Mon âme longtemps prisonnière
Laissa déborder ses aveux.
Et ne trouvant plus de barrière
Entre Elle et moi, je fus heureux.
Heureux d'abord, à n'y pas croire,
Tant fut immense ce bonheur.
A ton calice j'ai pu boire,
M'enivrer de toi, belle fleur.
Belle fleur, sur qui vient mon âme
Se poser comme un papillon,
Fleur idéale, fleur et femme
Vers qui tous mes rêves s'en vont.
Et de l'année qui s'achève
Je garderai le souvenir
D'un grand bonheur et d'un beau rêve
D'un rêve qui ne peut finir.
le 20 décembre 1906. Luc Pompay.
NDLR : beau poème d'un auteur inconnu, retrouvé sur un vide grenier local.
Sources :Texte et photos ©, recherches, albums photos collections et documentation de Regards et Vie d'Auvergne, le blog. N'hésitez pas à laisser un commentaire, merci de votre visite et à bientôt.
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