L’hiver a fui, le ciel est pur, c’est le printemps.
Les bois sont rajeunis et la terre a vingt ans.
Plus de linceul de neige et de teintes moroses.
Sur les coteaux joyeux, les fleurs blanches et roses
Dont pruniers et pêchers vite se sont couverts,
Scintillent au soleil près des feuillages verts.
Au-delà des grands près que borde la rivière,
La Varenne encor nue et pleine de lumière
La Varenne encor nue et pleine de lumière
Laisse voir ses clochers et le toit des maisons
Au loin c’est la Limagne aux vastes horizons
Et la ligne des monts qui borne l’étendue,
Ligne onduleuse avec l’éther bleu confondue,
Si bien que l’on dirait une lointaine mer,
Mêlant ses flots d’azur au ciel limpide et clair.
Sources : Poèmes d’Auvergne, Gabriel Marc, 1882.
© Alain Michel Regards et Vie d'Auvergne.
Le blog de ceux qui aiment l'Auvergne et de ceux qui ne la connaissent pas.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Cet article vous a plu, alors n'hésitez pas : laissez un petit commentaire, pour cela :
1) Ecrivez votre texte ci-dessus
2) Choisissez une identité
3) Cochez la case "je ne suis pas un robot"
4) Cliquez sur "publier commentaire"
Et voilà !
Partagez l'article ou faîtes-le connaître sur vos réseaux sociaux.
Merci de votre visite.