Aux Amants et Buveurs.(Chanson de 1860).
(Air : Adieu, je vous fuis, bois charmant)
Pour les buveurs, pour les amants,
N’importe quel temps qu’il fasse,
Le rude hiver n’a point de glace,
Aux jeunes cœurs l’aveugle dieu
Au buveur, pour en tenir lieu,
Il suffit de boire à plein verre.
Quand le lion, du haut des airs,
Verse des torrents de lumière,
Et qu’il embrase l’univers,
Des feux de sa vaste crinière,
Pour être à l’abri de ses coups,
Il faut, à l’ombre une treille,
Au tendre amant un rendez-vous,
Au franc buveur : une bouteille.
Ne redoutant ni chaud ni froid,
Près d’une belle ou de la table,
L’amant, le buveur, à bon droit,
Mènent une vie agréable.
Aimons, buvons, c’est le moyen
De vivre en bonne intelligence,
Quand on prend le temps comme il vient,
On ne prend pas d’impatience.
© Alain-Michel, Regards et Vie d'Auvergne.
Le blog de ceux qui aiment l'Auvergne, et de ceux qui ne la connaissent pas.
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