Saint Hilaire les Mines.
 |
Le site.
|
Vers 1845 ce petit village du bocage Bourbonnais était reconnu comme un site minier important du bassin de l'Aumance, et ce jusqu'en 1949.Type de gisement : bassin houiller de l’Aumance, principalement houille et schistes bitumineux (tous deux exploités pour charbon et produits pétrolifères)
 |
" Cantine des ouvriers, mine de la grande paroisse" |
On l'appelait à cette époque, "Saint Hilaire les Mines", comme toutes
les villes minières, aujourd'hui il se nomme Saint Hilaire en Bourbonnais. Sur cette vue, on aperçoit un véhicule garé devant la cantine, après recherche il s'agit d'un rare Peugeot 401 commerciale, fabriqué en 1935/36, donc les photos pourraient dater de cette époque.
 |
"Le fond de la Mine" |
Grace à ces photos originales inédites, on peut avoir une idée assez précise de l'importance de ces installations.
 |
"Font de la Mine" |
On extrayait principalement du charbon de houille et des roches sédimentaires de schistes bitumineux, riches en matières pétrolifères : gaz et huiles.
 |
" Les ponts roulants" |
Les installations industrielles étaient très modernes, à cette époque.
 |
" Le Monziès" |
Les résidus de la mine étaient acheminés par tapis roulants ou wagonnets aériens, ici sur un terril.
plusieurs secteurs nommés (La Mine, Saint‑Charles, Sainte‑Marie), usines de traitement et une distillerie d’huiles minérales, réseau Decauville et embranchement ferroviaire pour évacuation
 |
"Les chaudières Meunier" |
 |
"Alternateur central" |
 |
"Alternateur central" |
Rôle probable de l’alternateur sur le site
Fournir l’éclairage des galeries et des cités ouvrières.
Alimenter pompes, compresseurs et machines de surface (treuils, convoyeurs, ateliers).
Alimenter la distillerie et les gazogènes liées au traitement des schistes bitumineux.
Les descriptions et vues d’ensemble de l’usine indiquent un dispositif intégré d’engrenages, turbines/chaudières et alternateur menant à un réseau local de distribution
 |
" La distillerie" |
Voilà un enchevêtrement de tuyaux, pompes et turbines qui mérite bien le nom d'usine à gaz.
 |
" Gazogènes"
|
Description des gazogènes à Saint‑Hilaire
Les gazogènes étaient des appareils de production de gaz combustible sur site, alimentés par la distillation pyrolytique des schistes bitumineux et des résidus de houille extraits de la mine, et ils figuraient comme unités distinctes numérotées (par exemple Gazogènes no 2) dans l’usine de la mine
 |
" Les gazogènes no 2" |
 |
"Distillerie no 2" |
A propos de la vie de la mine :
-Article du journal La Croix du 9 janvier 1901 :
" Fin de grève. Moulins, 8 janvier, seuls de tous les mineurs de France, les ouvriers de la mine de saint Hilaire étaient toujours en grève depuis trois mois. Cette grève vient enfin de se terminer, et le travail a repris aujourd’hui mercredi, après des concessions mutuelles, obtenues dans une réunion, entre délégués grévistes et délégués de la Compagnie, qui a eu lieu dans le cabinet du Préfet."
-En 1936, la production de la mine de schiste bitumineux a été de 3791 tonnes contre 1379 en 1935, avec un effectif moyen de 32 ouvriers.
Sources : Les Albums : CPA, Vieux Papiers, Photos originales et inédites, collections à voir dans la colonne de droite.© Textes et Photos Regards et Vie d'Auvergne.Vous pouvez laisser un commentaire au bas de l'article.
Some times its a pain in the ass to read what website owners wrote but this internet site is very user
RépondreSupprimerfriendly!