Le champ.
Le pauvre Nicolas ne possédait qu’une cabane entourée d’un terrain qui ne produisait que des ronces et des orties.
Un jour, au temps de la moisson, il prenait le frais à sa porte, jetant un œil d’envie sur un chariot chargé de gerbes magnifiques, récoltées dans un champ voisin.
« Mon cher ami, si vous vous donniez la peine de défricher chaque jour la moindre portion de votre champ, fût-ce seulement l’espace d’un mètre, vous pourriez recueillir pour la moisson prochaine une aussi belle récolte que celle que vous voyez en ce moment. »
Nicolas n’avez point l’esprit mal fait, il goûta ce conseil, et, faisant violence à sa paresse, se mit à sarcler la terre. Après avoir ensuite bêché et remanié son terrain, il finit par le rendre très propre à la culture, ce fût la source de sa prospérité et de celle de toute sa famille.
Moralité :
Le courage souvent supplée à l’impuissance,
Sans être riche, on gagne au moins sa subsistance.
Sources :Morale Enfantine, A. Bordot.
© Alain-Michel, Regards et Vie d'Auvergne.
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