Salsifis sauvage ( Tragopogon )

salsifis sauvage
Salsifis sauvage, ou Barbe de bouc.


   Vous l'avez peut-être déjà rencontré en dehors des jardins, cette plante bisannuelle de la famille des astéracées, aime la liberté, elle se pose là où bon lui semble, si elle est bien, elle va vite se reproduire. La première chose que l'on voit, dès l'aube, c'est ses fleurs jaunes, mais elles font vite place à cette grosse boule blanche soyeuse, qui ressemble, mais en beaucoup plus gros, à la fleur de pissenlit. Les graines sont regroupées en akène, qui comme un petit parachute, attend le moindre souffle de vent pour s'envoler et aller se ressemer plus loin, cette technique de propagation des graines par le vent s'appelle l'anémochorie.  

A table :

Le salsifis sauvage, comme sa cousine un peu oubliée la scorsonère,(salsifis cultivé), est comestible, sa racine crue, ses jeunes feuilles, mais aussi les jeunes boutons floraux sont consommables.
En salade, les feuilles sont excellentes, seules ou en mélange, elles apportent le goût amer de la noix et sucré de l'endive, les boutons floraux fermés peuvent aussi être mis dans la salade. La racine peut être trempée dans de la pâte à frire puis légèrement grillée dans l'huile pour faire de délicieux beignets. La racine peut accompagner les viandes ou le poisson, être cuisiné en gratin, ou en soupe.
 (Attention ne consommez que des plantes sauvages dont vous êtes sûr de l'identification et sans risque de confusion).

En médecine douce : 

Le salsifis est riche en fibres et protéines tout en étend très peu calorique : 58 Kcal/100g, il contient des vitamines E et B ainsi que du potassium, calcium, et manganèse. Il favorise le transit  intestinal, tout en étant un coupe faim.

Autres noms : 

Salsifix, Salsifis des près, Balibeu, Oseille à Marie, Berlambouc, Barbouzet, Barbabou, 

A propos :

-Nos ancêtres les Gaulois et les Grecs raffolaient des salsifis, ils croquaient la racine et mangeaient les feuilles.
-Le salsifis était le symbole de la force, de la sagesse, de la douceur, de la fécondité et de l'éternité, rien que ça !
-Sous Louis XIV, les perruques n'étant plus à la mode, les messieurs laissaient pousser leurs cheveux, pour en faire une sorte de queue de cheval, et la mode était de l'enrouler dans un ruban noir de haut en bas, on appelait cette coiffure : un salsifis !


Source : ©  Regards et Vie d'Auvergne, le blog

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