Ce 2 février, c'est la fête de la Chandeleur.


cpa les crêpes de la Chandeleur
Chandeleur.

La Chandeleur.


   La Chandeleur que l'on fête aujourd'hui, en faisant sauter des crêpes, était à l'origine une fête romaine dite de la purification par la lumière des cierges. Bien avant, c'était une fête païenne des paysans à l'occasion des Lupercales de février. 
  La coutume aujourd'hui, est de faire sauter la crêpe ce jour-là, d'une main, l'autre tenant une pièce de monnaie, et de la jeter en l'air pour la faire parfaitement retomber dans la poêle, c'est alors l'assurance, dit-on, d'avoir du bonheur toute l'année... On aime aussi cette vieille idée, que ce jour, soit, celui des fiançailles des oiseaux. Ce jour 2 février, est aussi la fête des cidriers, des épiciers, des confiseurs, des lavandières et bien sûr des chandeliers.


Le soleil de la Chandeleur brule la sole des près.

A la Chandeleur, grand froid, grande neige, autrement l'ours sort de sa tanière que pour faire trois tours et rentre pour quarante jours.

La Chandeleur noire, l'hiver a fait son devoir, la Chandeleur trouble l'hiver
 redouble.

 Vaut autant loup dans un troupeau, que le jour de Chandeleur beau.

A la Chandeleur, l'hiver cesse ou reprend vigueur.

Quand il fait froid à la Chandeleur, ce sera été sans chaleur.

Si le jour de la Chandeleur on voit une goutte sur un buisson, ce sera une année de blé grenu.
les crêpes  de la Chandeleur
 Pourvu qu'elle retombe à coté !



Quand il pleut sur la chandelle, il pleut sur la javelle.

Si le jour de la Chandeleur il fait beau, il y aura du vin comme de l'eau.

Quand il pleut pour le Mardi-gras, il y a de l'huile pour la salade.

Autant l'alouette chante avant la Chandeleur, autant se tait après.

A la Chandeleur : à la charrue laboureur !


L'histoire de la crêpe de Napoléon :

       Le 2 février 1812, aux Tuileries, à la veille de partir pour la campagne de Russie, l'empereur qui mettait un point d'honneur à réussir les crêpes de la Chandeleur, dit à ses familiers avant de lancer la première :

  - Si, elle tourne bien, je gagnerais la bataille.

   La crêpe fut parfaite. Une seconde, victoire suivit, puis une troisième.
Mais la quatrième crêpe alla s'abattre dans le feu où elle brûla en grésillant.
L'empereur s'en montra affecté.
   Et peut-être, plus tard, devant Moscou en flammes, loin de la France, loin de l'impératrice et de son fils qu'il ne devait jamais revoir, songeât-il au présage de la Chandeleur...


Sources : recherches de Regards et Vie d'Auvergne.



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