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Les vieux métiers d'autrefois : Marchands de peaux de lapins.



Marchands de peaux de lapins.

Marchand de peaux de lapins
Marchand de peaux de lapins

   Au quatorzième siècle, les cuisinières recherchaient surtout les lapins de Vincennes, leur chair paraissait plus savoureuse que celle du lièvre. " La chair du lièvre, écrit Gaston de Foix, est mélancolique et seiche plus que celle du conin " Les fourreurs regardaient comme préférables à toutes les autres les conins français, dits conins nostrés ou nôtres pour les distinguer des conins d'Espagne, alors beaucoup moins estimés.
   Leur peau fournissait surtout des couvertures de lit. Au seizième siècle, les marchands de peaux de lapin parcouraient les rues, cherchant à attirer l'attention des servantes :

" Soit pour un ouy ou pour nenin,
Quand veut parler aux chambrières,
Je vay criant : peau de conin,
A moy venir n'arrestent guières.

  Deux cents ans plus tard, ce commerce était, paraît-il, fait surtout par des Auvergnats.
" L'Auvergne, suivant Sébastien Mercier, fournit à Paris ces crieurs de peaux de lapin, qui ne les achètent en détail que pour les revendre en gros aux chapeliers. Mais ce crieur est surchargé de telle manière qu'on cherche sa tête et ses bras. On le sent avant d'entendre sa voix, il vit dans l'exaltation infecte de ces peaux.
   Le marchant de peaux de lapin cumulait presque toujours ce commerce avec l'art de " châtrer le chats" ...





   Sources : extrait de  : Dictionnaire historique des arts, métiers et professions exercés dans Paris depuis le XIII eme siècle, par Alfred Franklin 1906 © Textes et Photos Regards et Vie d'Auvergne.Vous pouvez laisser un commentaire au bas de l'article.

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