14 septembre 1944, Saint-Eloy-les-Mines.
F.F.I de saint Eloy-les-Mines 14 septembre 1944. |
Les cantons de Menat, Saint-Gervais, Pionsat, Château-Neuf-les-Bains et Montaigut, ainsi que toute la région des Combrailles, ont été un important lieu de résistance pendant la guerre de 39/45. Ils faisaient partie de la zone de guerre n°13, dans la zone Sud et la région R6 Auvergne. Cette région était sous le commandement du "Colonel Gaspard" Emile Coulaudon.
Les F.F.L (Forces Française Libre) étaient constituées essentiellement de militaires ou policiers alors que les F.F.I. (Forces Française de l'Intérieur) étaient elles composées de civils volontaires de tout âge hommes et femmes.
Même si cette armée
fantôme ne disposait pas de gros moyens, elle avait une mission essentielle : entraver et faire reculer l'occupant par tous les moyens, tracts, attaques, sabotages, transmissions de documents et courriers, renseignements et surveillances. Les combattants F.F.I travaillaient dans la clandestinité et ils effectuaient leur dangereux labeur au péril de leur vie, ils assuraient aussi la fuite ou la protection des nombreuses personnes que le régime nazi en place pourchassait, déportait. Les occupants n'ont jamais voulu reconnaître ces combattants comme de vrai "militaires" refusant ainsi de leur accorder les droits de la convention de Genève : Lois de la guerre et Droit international, faisant ainsi d'eux des "rebelles" passibles de la peine capitale. C'est parce que des bandes organisées se livraient, hélas, à de sombres opérations de vols, spoliations, destructions pour leur propre intérêt, au nom des F.F.I. qu'une Police fut créée en juillet 1944.
Le document qui illustre cet article est une photo originale, retrouvée par hasard, elle illustre parfaitement cette période à la libération des territoires Français. D'un côté, la joie et la fierté des combattants enfin libres et vainqueurs, mais aussi beaucoup plus sombre le sort réservé à ceux qui par intérêt, peur, ou écoutant les encouragements, de la Gestapo et de la police de Vichy, ont cru bon de travailler avec l'ennemi. La Milice, les "collabos" œuvraient contre les résistants contre la Liberté, ils participaient à de honteux massacres, ils pouvaient aussi être les auteurs de cruels et inhumains actes de torture et de barbarie tout en pratiquant dénonciations et délations.
Aussi ce 14 septembre 1944, sonne pour ces femmes et ces hommes le moment de payer leur comportement, leur trahison. Sur la photo on voit des femmes, certaines ont déjà le crâne tondu et une croix gammée dessinée sur la tête, c'était le châtiment réservé à celles qui avait eu des sentiments pour un membre du Reich, la fameuse "collaboration horizontale", le difficile dilemme : amour ou trahison. Officiellement elles relevaient de la peine d'indignité nationale, mais nombreuses n'ont même pas eu la chance de passer devant une Chambre civique. La période noire aller encore durer de longs mois, règlements de comptes, vengeances.
Sources : texte et photos originales des Albums Collections,© Regards et Vie d'Auvergne.fr. Merci de votre visite, et à bientôt. Regards et Vie d'Auvergne, le blog de ceux qui l'aiment et de ceux qui ne la connaissent pas.
fantôme ne disposait pas de gros moyens, elle avait une mission essentielle : entraver et faire reculer l'occupant par tous les moyens, tracts, attaques, sabotages, transmissions de documents et courriers, renseignements et surveillances. Les combattants F.F.I travaillaient dans la clandestinité et ils effectuaient leur dangereux labeur au péril de leur vie, ils assuraient aussi la fuite ou la protection des nombreuses personnes que le régime nazi en place pourchassait, déportait. Les occupants n'ont jamais voulu reconnaître ces combattants comme de vrai "militaires" refusant ainsi de leur accorder les droits de la convention de Genève : Lois de la guerre et Droit international, faisant ainsi d'eux des "rebelles" passibles de la peine capitale. C'est parce que des bandes organisées se livraient, hélas, à de sombres opérations de vols, spoliations, destructions pour leur propre intérêt, au nom des F.F.I. qu'une Police fut créée en juillet 1944.
Le document qui illustre cet article est une photo originale, retrouvée par hasard, elle illustre parfaitement cette période à la libération des territoires Français. D'un côté, la joie et la fierté des combattants enfin libres et vainqueurs, mais aussi beaucoup plus sombre le sort réservé à ceux qui par intérêt, peur, ou écoutant les encouragements, de la Gestapo et de la police de Vichy, ont cru bon de travailler avec l'ennemi. La Milice, les "collabos" œuvraient contre les résistants contre la Liberté, ils participaient à de honteux massacres, ils pouvaient aussi être les auteurs de cruels et inhumains actes de torture et de barbarie tout en pratiquant dénonciations et délations.
F.F.I de saint Eloy-les-Mines 14 septembre 1944. |
Aussi ce 14 septembre 1944, sonne pour ces femmes et ces hommes le moment de payer leur comportement, leur trahison. Sur la photo on voit des femmes, certaines ont déjà le crâne tondu et une croix gammée dessinée sur la tête, c'était le châtiment réservé à celles qui avait eu des sentiments pour un membre du Reich, la fameuse "collaboration horizontale", le difficile dilemme : amour ou trahison. Officiellement elles relevaient de la peine d'indignité nationale, mais nombreuses n'ont même pas eu la chance de passer devant une Chambre civique. La période noire aller encore durer de longs mois, règlements de comptes, vengeances.
Sources : texte et photos originales des Albums Collections,© Regards et Vie d'Auvergne.fr. Merci de votre visite, et à bientôt. Regards et Vie d'Auvergne, le blog de ceux qui l'aiment et de ceux qui ne la connaissent pas.
Beau document de cette période trouble en Auvergne, comme partout.
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