Blanchisseurs.
Les blanchisseries de toiles d'Auvergne étaient, comme elles le sont encore de nos jours, plus particulièrement placées dans la campagne et assez divisées. Les personnes qui les exploitaient ne pouvaient guère former entre elles des corporations. Elles ne connaissaient pas alors le blanchissage à la vapeur employé par les Orientaux et introduit en France par Chaptal, elles connaissaient encore moins l'usage de l'acide muriatique oxygéné découvert par Berthollet, savant chimiste. Ce procédé, répandu aujourd'hui dans toute l'Europe, double la valeur d'une des principales richesse de notre sol.
Nous ne voyons figurer les blanchisseurs de l'Auvergne que deux fois dans nos communautés, à Ambert et à Saint-Flour.
Les blanchisseurs de la ville d'Ambert n'avaient pas de communauté particulière, ils étaient réunis aux pelletiers et à d'autres corps de métiers de la même ville.
Ceux de la ville de Saint-Flour étaient réunis aux maçons de la même ville.
Sources : Histoire des communautés des arts et métiers d'Auvergne, JB Bouillet 1857.
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