Sur le plateau désert, souffleté par le vent,
Qui se tend vers le ciel, vasque étroite d'argent,
Le pèlerin s'en va vers le doux sanctuaire,
Ou bout l'eau du salut dans l'ombre tutélaire.
Les troupeaux sont rentrés des pacages sereins
Ensommeillés de paix. Courbant ses pauvres reins
Le pèlerin brisé redescend à la plaine,
D'un bleu de mer au loin; la nuit, de son haleine
Embaume le mont saint qui médite muet
Baigné de clartés d'or, austère en son silence.
Soudain, dans l'air glacé, égrenés en cadence
Des sons de cloches vont jusqu'à l'homme inquiet
Silhouette égarée au royaume du pâtre
Alors, monte en ce coeur, l'espoir! ... Aube blanchâtre!
C.R.Dupin
Sources : texte de C.R. Dupin, l'Auvergne Littéraire 1925.
Photos : © Alain Michel Regards et Vie d'Auvergne.
Le blog de ceux qui aiment l'Auvergne et de ceux qui ne la connaissent pas.
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