La dextérité.
Sur son ânesse une jeune fermière chevauchait dans les champs auprès d’un gros lourdaud, quand la bête, soudain, faisant un soubresaut, la jette bas sur la poussière.
Et madame, au grand jour montre sa nudité, mais aussitôt, se remettant en selle avec agilité :
« Maître Pierre », dit-elle,
« As-tu vu ma dextérité ? »
« Si je l’ons vue ! Oui-dà, » répond le drôle, qui riait,
« Dieu merci ! »
« Mais, j’ignorais, sur ma parole,
Que cela s’appelait ainsi !... »
Sources : Chansons et Poèsies diverses par Jules Lagarde, 1860.
© Alain Michel Regards et Vie d'Auvergne.
Le blog de ceux qui aiment l'Auvergne et de ceux qui ne la connaissent pas.
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