Vercingétorix.
Foudroyant cavalier, Ô juvénile Hercule !
Toi qui tant chevauchas et par monts et par vaux,
Pour entraîner ta race en d’épiques travaux,
Que fais-tu là, sur ce piédestal ridicule ?
Mais toi, bronze casqué des ailes du gerfaut,
Toi qui fends l’air avec le mordant d’une faux,
Et dont l’ardeur patriotique encor nous brûle.
C’est au bord d’un plateau de lave que devrait
Se cabrer ton étalon. Là-haut, tu sentirais
La fraîcheur des matins de guerre, à ton épaule.
Et le vent de la nuit qui rôde au fond des bois
T’apporterait de vieux parfums, de vieilles voix,
Et tu te souviendrais des forêts de la Gaule.
Gandilhon Gens-D'Armes
Sources : Auvergne Littéraire Artistique et Félibréenne, 1925.
© Alain-Michel, Regards et Vie d'Auvergne.
Le blog de ceux qui aiment l'Auvergne, et de ceux qui ne la connaissent pas.
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