Une plante sauvage très "attachante", le Gaillet Gratteron.

Gaillet gratteron

 Galium molugo, aparine, rubiaciées.


   Qui n'a pas un jour pesté contre cette herbe collante, pour peu que vous ayez des vêtements en laine, là, ça devient carrément l'enfer. Elle est très commune dans nos campagnes, elle pousse un peu partout, haie, jardin, bois, jusqu'à devenir parfois envahissante dans les cultures. Sur une tige carrée aux lignes rouges, assez fragile et cassante, poussent les feuilles par 6 à 9 tout autour de la tige, de juin à septembre apparaissent de toutes petites, mais jolies fleurs. La plante dégage une bonne odeur de verdure assez marquée. 

   "Gaillet" vient du grec "gala" qui veut dire : lait, une variété, à fleurs blanches, ayant la propriété de faire cailler le lait, et "gratteron" se rapporte à ses graines, celles-ci ont été utilisé torréfiées, jadis, pour remplacer les grains de café... La plante tout entière est également utilisée, pour ses vertus diurétiques et apéritives. 
(Comme toutes les plantes, ne pas utiliser sans avis de personnes qualifiées)

crochets du Gaillet gratteron
Les crochets du Gaillet gratteron.

Voilà pourquoi cette plante est si collante, la tige et les feuilles sont couvertes de minuscules crochets

Autres noms : Caille-lait, trainasse, gratte-cul, Agafous, Rièble, Prends-main.

Enfin, dans le langage des fleurs le Gaillet gratteron est associé à la : rudesse. 

Sources : photos et texte © Regards et vie d'Auvergne, le blog. 

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