Le Puy-de-Dôme, son histoire.


Le Puy-de-Dôme.

Temple de Wasso, sommet du Puy-de-Dôme, Auvergne.
Extrait :

   Montagne formée d'une variété de "Trachyte" appelée "Domite", roche poreuse, rude au toucher, blanche et quelquefois colorée en jaune ou en rouge, 1463 mètres d'altitude.
   En 1790, elle a donné son nom au département.
    "Dumialus" (époque romaine) "Podium de douma" 1149, "Mons Domea", 1262, "le Puy de Domme", 1648.
    Epoque gallo-romaine, temple païen. Découverte (1873) des ruines d'un magnifique temple Gallo-romain. En 1874, les fouilles ont amené la trouvaille d'une petite plaque de bronze, avec inscription qui a fait penser que ces ruines sont celles d'un temple de Mercure du Dôme (Mercuri Dumiati). Ce monument était de la plus grande magnificence (marbres de diverses couleurs et rares, chapiteaux, objets de
bronze, etc, au Musée lapidaire de Clermont-Ferrand.

Les ruines du  temple Wasso en reconstruction au sommet du Puy-de-Dôme
Les ruines du  temple Wasso en reconstruction au sommet du Puy-de-Dôme

   Les bloc de pierre (plusieurs énormes) ont été pris sur le sommet de la montagne. Édifice renversé, probablement, par l'invasion du roi des Allemands "Chrocus" en 266. Grégoire de Tours (Vie siècle) dit, en effet, qu'un temple célèbre, celui de "Wasso", qui avait été élevé par les Arvernes, fut incendié et démoli par "Chrocus". Ces ruines classées comme monument historique en 1875.
   On pense que la statue, de bronze, du Mercure Arverne, haute de 120 pieds, (ndlr 36m) fondue par le célèbre Zénodore, (ndlr vers 60 avant JC) était dans ce temple et qu'elle était assise.

Epoque féodale : 

   Dès le XIIe siècle, une petite chapelle avait remplacé le temple romain. Elle fut donné en 1166 par le comte d'Auvergne, Guillaume VII aux Bénédictins d'Orcival, lesquels le 11 juin, jour de la saint Barnabé, patron de la chapelle, s'y rendaient avec une foule nombreuse. Vers 1337, la chapelle fut donné aux Bénédictins de saint Robert de Montferrand, on croit qu'elle fut abandonnée et s'écroula de vétusté vers 1700. Le peuple en fit le rendez-vous des sorciers de l'Auvergne et prétendait que tous les mercredis et vendredis, ils s'y tenaient leurs assemblées.
   le 20 novembre 1581, l'illustre Michel Montaigne fit une ascension au Puy-de-Dôme. En 1618, Florin Périer, beau-frère de Pascal, y fit, sur les indications de ce dernier, les expériences célèbres au sujet de la pesanteur de l'air.
   En 1731, l'astronome Jacques de Cassini y a fait des observations trigonométriques. Le Puy-de-Dôme appartenait ( la partie occidentale) aux bénédictins possesseurs de la petite chapelle et à l'abbaye de saint André la partie orientale.

 Epoque moderne : 

 L'observatoire météorologique. En 1785, le duc de Polignac rassembla, sur le sommet du Puy-de-Dôme, les plus jolies femmes de Clermont avec les officiers de son régiment, il leur donna une magnifique collation. En 1792, le peuple Clermontois voulu planter un arbre de la Liberté au sommet de la montagne, un orage arrêta la fête. Un observatoire météorologique a été établi, sur ce sommet en 1873-1876 grâce aux démarches de M. Alluard, professeur de la faculté de Clermont. Il a coûté 200.000 fr Il est relié par un fil télégraphique à Clermont. L'inauguration le 25 août 1876 a donné lieu à une grande fête où se trouvaient 800 invités, savants et notabilités.

Fin d'extrait.




Sources : l'Auvergne, Puy-de-Dôme, guide complet illustré par Ambroise Tardieu
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